A propos de "Comment te le dire?"...

Publié le par Compagnie Sambre

L'auteur - Armando Llamas
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        “....Il avait cinquante-trois ans, et beaucoup de bons et loyaux services rendus dans le monde du théâtre, dans lequel il fut en même temps auteur dramatique, essayiste, critique, traducteur, adaptateur, bref brillant touche-à-tout, si l’on ôte à l’expression ce qu’elle conserve de stupidement péjoratif. Né à Santibanez del Bernesga, un trou en Espagne d’à peine cent cinquante habitants, il eut à l’âge d’un an la chance que ses parents partent pour l’Argentine. C’est là-bas qu’à tous égards il s’est formé, devint lui-même, tâta de l’art et de la vie nocturne. Il retrouve l’Europe en 1970, y voyage, se fixe à Paris trois ans plus tard. Il écrit dans des journaux (Combat, Libération), participe à l’administration et aux publications de plusieurs théâtres (dont celui de la Colline sous le règne de Jorge Lavelli), assiste Claude Régy dans certaines de ses mises en scène, écrit enfin ses propres textes : Images de Mussolini en hiver, texte repéré dès 1984 par Micheline et Lucien Attoun, Gustave n’est pas moderne, que Philippe Adrien mettra en scène, Lisbeth est complètement pétée, qui passionna Michel Dydim, ou encore, entre autres, ces Quatorze Pièces piégées que Stanislas Nordey prit un malin plaisir à monter. La première oeuvre jouée d’Armando Llamas, Aux limites de la mer, avait été mise en scène par Catherine Dasté. Catherine Ringer et Fred Chichin, les Rita Mitsouko en devenir, étaient de la distribution, ayant en commun avec Llamas une juste prédilection pour la danseuse Marcia Moretto, celle qui devint comme la marraine de cette magnifique chanson rythmée, Marcia Baila, et pour qui Llamas n’écrivit pas moins de cinq spectacles. Il est resté un jeune homme toute sa courte vie, avec une brillante inspiration noire, une intranquillité joueuse, un peu dansée.”
 
Extrait de l’article de Jean-Pierre Léonardini,
paru dans l’Humanité du 2 juin 2003,
 quelques jours après la mort d’Armando Llamas



la vidéo
 
Autour de la création du spectacle, un travail a été mené avec les habitants de Fosses afin de réaliser la vidéo qui constitue la première partie de la pièce. Cette vidéo, issue d’une réflexion menée avec un groupe de jeunes adultes sur leur ville ou leur « espace vécu », sert de référent à une action qui peut être reconduite dans d’autres lieux de représentation.
Elle s’inscrit dans un travail global d’action artistique et d’accompagnement que mène depuis toujours la Compagnie Sambre autour de ses créations.

voir aussi la revue de prsse...
 

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