Revue de presse 2003-2007

Publié le par Compagnie Sambre

 
AVEC LE COUTEAU LE PAIN
2006-2007
 
 
«… C’est à ne pas manquer…Carole Thibaut, aussi metteur en scène, a eu la judicieuse idée d’emprunter à l’esthétique du cinéma expressionniste allemand pour nous tendre des visions, effarées et nimbées de burlesque, à hauteur d’enfant. Visions trempées dans les eaux de la mémoire, du fantasme, de la peur, du conte enfin…Un sans-faute, vraiment, que ce Avec le couteau le pain »
L’Humanité,  Aude Brédy– mars 07
 
  «…Carole Thibaut a l’heureuse idée de court-circuiter la psychologie et d’emprunter au conte. Elle observe ses personnages par le miroir déformant du regard de l’enfant, où fantasmes, rêves et cauchemars se collent sur la réalité. Leurs comportements échappent à la logique des causalités et n’en frappent la conscience qu’avec plus de violence. La mise en scène vient habilement soutenir l’écriture : jeu stylisé, espace démesuré, théâtre d’ombres détournent toute tentation réaliste… »
La Terrasse, Gwénola David – mars 07
 
«… écrit et joué sans fioriture… la démonstration est cinglante… »
Témoignage chrétien, Jean-Pierre Han – février 07
 
«… la pièce se suit comme un récit passionnant dont le spectateur ne peut se défaire avant d’en savoir le dernier mot… »     
La république du Centre – février 07
 
« Jeune auteure et metteure en scène, à suivre, Carole Thibaut s’introduit dans le cercle des névroses familiales et dégomme le despotisme paternel. »
20 minutes - mars 07
 
«…Loin de seulement interroger, entre farce et tragédie, la violence quotidienne, Carole Thibaut a écrit un texte qui vaut comme satire au vitriol de tous les despotismes… »
Théâtre on Line, Catherine Robert – juin 06
 
« Dans Avec le couteau le pain, […] l’écriture de Carole Thibaut […] a la sobriété et l’efficacité d’un scalpel qui dissèque le mécanisme de l’oppression sans complaisance pour dénoncer la violence érigée en système de valeurs. La mise en scène et la scénographie, très originale, entre burlesque et fantasmagorie, restituent de manière très prégnante l’univers animiste de l’enfance, prisme par lequel passe cette satire douloureuse mais totalement indispensable et réussie. »
www.froggydelight.com - février 07
 
« Une beauté, une justesse et une poésie qui décuplent la violence des situations. Formidable… »
www.flucuat.net - mars 07
 
 
COMMENT TE LE DIRE ?
2006-2007
 
La mise en scène de Carole Thibaut s’amuse de ce va et vient entre jeu et vidéo… déjanté souvent, touchant la plupart du temps, Comment te le dire se joue des apparences. Passé l’exubérance, le spectacle s’adresse à nos sentiments, comme au monde tel qu’il est, sans concessions. 
ARTE, Le journal de la culture
 
Iconoclaste, grossier, politiquement incorrect, railleur, persifleur : Llamas dénonce les impostures existentielles et Carole Thibaut en orchestre l’éructation en un show salvateur et détonant.
La Terrasse, Catherine Robert
 
Guillaume Veyre, acteur d’exception, tata pittoresque et incisive, se livre au plus intime, donc au plus politique, au travers de Comment te le dire ? […] Il faut du courage, de l’engagement, de la folie aussi pour rendre hommage à Llamas en jouant ce texte. Merci à Carole Thibaut.  
Têtu, Hervé Pons
 
PUISQUE TU ES DES MIENS
2004-2005
 
Aucun documentaire, aucun reportage, aucune enquête à ce jour ne nous ont, comme ce spectacle, dit la réalité du monde où nous vivons, à quelques petites heures d'avion du Théâtre de l'Opprimé.
Cette pénurie des médias est d'autant plus criante que Carole Thibaut, dans sa mise en scène, rigoureuse et intense, a mêlé théâtre et vidéo. La scène donne vie à l'écran et l'écran du recul à la scène. Spectateurs, on est dans un no man's land où ne règne plus que la fantastique lucidité de Daniel Keene.
France Inter, Jean-Marc Stricker
 
Une tragédie contemporaine écrite par Daniel Keene et mise en scène par Carole Thibaut où s'entrecroisent réalisme et poésie, où se répondent travail sur scène et images vidéo.
Les Inrockuptibles
 
...Deux équipes distinctes de comédiens se partagent ces deux univers (la scène et la vidéo). Elle est sûrement là la grande beauté de ce travail, dans la variété des propositions que font les acteurs, aiguillés par une mise en scène qui refuse le propos à sens unique. Parce que tu es des miens.
La Tribune, Hervé Pons
 
La très bonne idée de la metteur en scène est de scinder l´enfer en deux, en confiant l´angoisse des futures victimes à la caméra et en réservant le plateau aux trépassés. La mise en parallèle de ces deux niveaux, où la direction d´acteurs est pareillement impeccable, produit un effet intéressant et dramatiquement très efficace. (…) Carole Thibaut est économe dans la démonstration de l´horreur et seuls les mots, portés par des comédiens à la force, à la précision, à la pudeur et à la justesse incroyables, permettent d´exprimer l´inimaginable. (…) Hommage à l´humain qui demeure sous son masque d´épouvante, Puisque tu es des miens apparaît comme la suite indispensable de Si c´est un homme.
La Terrasse, Catherine Robert
 
 
ICI, AUJOURD’HUI
2003-2005
 
 
… Le choc est frontal. Sous nos yeux, un homme et une femme se jettent des mots comme ils se lancent des coups. Leurs propos nous attaquent de plein fouet. De véritables couperets, des textes forts, à l'écriture contemporaine, acérée, tranchante, qui nous submergent littéralement… 
Pariscope (Coup de cœur)
 
… Chaque texte a une identité et une forme. Mais un objet apparaît dans tous. Il s'agit d'un couteau, qui voyage ainsi d'un univers à l'autre. Une lame qui menace et peut même trancher…
Le Monde – aden
 
 
… Installation bi-frontale d'une salle voyeuriste, organisation bifocale de l'espace scénique : les comédiens avancent et reculent au gré des parades, des ravissements et des affrontements, sur le rectangle confiné du ring amoureux. Mais au fur et à mesure, et parce que le jeu évite les pièges de l'ostentation, la distance entre la salle et la scène se réduit jusqu'à l'empathie : le public, projeté au cœur de l'intime, est aspiré par les drames auxquels il a l'impression de participer dans sa chair (…) Pour jouer la violence sans écœurer ni agacer, pour montrer la subtile angoisse cachée derrière tout échec du rapport à l'autre, il faut des comédiens sensibles et rigoureux. Tel est le cas de Carole Thibaut et de Jean-Charles Chagachbanian, jamais vulgaires dans la bassesse, toujours mesurés dans l'excès, sachant conserver la distance qui sied à l'évocation des sévices conjugaux et de l'indécence scandaleuse des cœurs errants. Evidemment complices, sachant éviter le pathos et la facilité larmoyante, les deux acteurs proposent une virée émétique dans l'univers sans issue de la haine ordinaire et de son mécanisme destructeur. Un spectacle bouillonnant et précis, ne pactisant pas avec ce qu'il dénonce et provoquant crainte et tremblements : comme toujours lorsque la tragédie est réussie !
La Terrasse - Catherine Robert
 
 … Dispositif d'une efficacité redoutable : on prend ces textes en plein visage, on n'en sort pas indemne.
Le 18ème du mois
  

Publié dans créations

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article